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Le laboratoire d’idées de la reconstruction écologique et républicaine

Presse

Les Échos

Le portefeuille des ménages à l’épreuve de la transition écologique

Pour rouler à l’électrique, isoler les bâtiments, décarboner les usines ou faire de la méthanisation dans l’agriculture, les besoins de financements supplémentaires sont importants. L’Institut Rousseau les a récemment chiffrés à 57 milliards d’euros (investissements publics et privés) par an, ce qui représente une hausse de près de 50 % des moyens disponibles aujourd’hui. Lire la suite sur Les Échos.

avril 2022

Le Monde

« La non-maîtrise des technologies affaiblit nos capacités de négociation » Tribune de la chercheuse Ophélie Coelho au « Monde »

Dans une tribune au « Monde », la chercheuse Ophélie Coelho défend l’idée d’une stratégie industrielle européenne pour le numérique capable de mieux organiser la résistance aux géants du secteur comme Facebook ou Google, qui cherchent à maintenir nos entreprises en situation de dépendance. En juillet 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé que l’accord autorisant le transfert de données personnelles européennes aux Etats-Unis, dit Privacy Shield, était caduc, car les Européens n’avaient aucun moyen efficace de contester la surveillance du gouvernement américain. En réaction, la Commission irlandaise de protection des données a formulé un ordre préliminaire à Facebook afin de suspendre les transferts de données de l’Union européenne vers les Etats-Unis. Pourtant, en décembre 2021, Meta (nouveau nom du groupe Facebook) a estimé être en droit de poursuivre les transferts, faisant fi des décisions européennes et démontrant une nouvelle fois que les géants du numérique n’entendent pas se plier aux injonctions des Etats.   Car, si sa décision relevait du bon sens, la CJUE ne dispose pas des moyens de pression nécessaires pour la faire respecter. Il serait temps de le comprendre pour de bon : sans la maîtrise des technologies qu’elle tente de réguler, l’Europe est dans la position d’un client dépendant d’une entreprise monopolistique, dont les missives au service après-vente finiraient dans la corbeille à papier. Et cette situation, qui concerne autant Facebook que l’ensemble des Big Tech, ne se borne pas au seul sujet des données numériques : si les Big Tech dominent les usages sur le Web, elles prennent également possession des infrastructures de l’Internet, telles que les câbles sous-marins de télécommunication par lesquels passent 98 % de notre activité en ligne, et deviennent le pilier numérique de la 5G et du New Space [l’utilisation commerciale de l’espace par des acteurs privés]. Finalement, la non-maîtrise des technologies affaiblit nos capacités de négociation avec ces acteurs comme avec les grands Etats qui les supportent, à commencer par la Chine et les Etats-Unis.   Garantir le respect du droit Une stratégie industrielle reposant sur le développement technologique apparaît donc nécessaire pour rééquilibrer cette relation et pour pouvoir garantir le respect du droit. Celle-ci doit d’abord cibler les secteurs-clés de la santé ou de la sécurité intérieure, afin de sortir des dépendances actuelles vis-à-vis de ces entreprises, telles que Microsoft – qui héberge le Health Data Hub, plate-forme de centralisation des données de santé des Français –, ou Palantir – entreprise créée avec le soutien de la CIA, sous contrat avec la direction générale de la sécurité intérieure. Un plan de remplacement progressif des outils et services des Big Tech par des solutions européennes est nécessaire, en commençant par la commande publique, qui pourrait être explicitement tournée vers des outils nationaux et européens. Cela suppose aussi de remettre en cause le label français « Cloud de confiance », car celui-ci favorise – et accélère même – l’adoption des technologies issues des Big Tech sans proposer en parallèle une stratégie alternative pour s’en défaire.   Lire la suite

janvier 2022

Le Monde

Le changement climatique, un risque majeur pour les banques La transition vers une économie bas carbone pénalisera les industries fortement émettrices de CO2 et donc les banques qui y sont exposées.

Ce ne sont plus seulement des militants du climat qui sonnent l’alarme. Les autorités financières exhortent désormais les banques à revoir leurs politiques de prêt, en prenant davantage en compte le réchauffement climatique. La Banque centrale européenne (BCE), le superviseur des plus grands établissements financiers de la zone euro, a ainsi publié, le 22 septembre, les résultats sans appel de son tout premier stress test climatique appliqué à l’économie européenne dans son ensemble, et aux banques en particulier. Ses conclusions ? Les établissements bancaires de la zone euro « pourraient être gravement touchés par un scénario dans lequel le changement climatique n’est pas pris en compte ». Les pertes attendues sur les portefeuilles de prêts aux entreprises augmenteraient considérablement au fil du temps, en raison de l’accroissement des catastrophes naturelles, et « pourraient devenir critiques au cours des trente prochaines années ». L’institution de Francfort conclut que « le changement climatique représente donc une source majeure de risque systémique », c’est-à-dire un potentiel effondrement du système financier, par effet de contagion, si un acteur bancaire de poids venait à faire défaut. Lire la suite sur Le Monde.

octobre 2021

Reporterre

Les promesses trompeuses de la finance verte

« Investissements écologiques », « épargne responsable », « obligations vertes »… Le monde de la finance cherche à faire oublier sa dépendance aux énergies fossiles en se donnant une image plus « durable ». Mais, peu encadrés, les mécanismes de la finance verte ouvrent la voie à l’écoblanchiment. Comment financer la transition énergétique ? Alors que le Giec ne cesse d’en rappeler le caractère impérieux, c’est aux parlementaires d’aborder le sujet à l’occasion des négociations sur le Projet de loi de Finances 2022, à l’agenda de ce mois d’octobre. L’affaire n’est pas mince puisque, d’après l’Institute for Climate Economics (I4CE), il manque chaque année entre 10 et 40 milliards d’euros pour financer la stratégie française de sortie du carbone. Un constat des plus surprenants quand on ne cesse d’entendre que se développe une finance « verte » ou « durable », dont l’objectif est justement d’apporter des capitaux aux projets écologiques et sociaux. Le 22 septembre, Eva Sadoun, fondatrice de la plateforme de finance alternative Lita.co, interpellait les députés sur ce sujet, dans une pétition signée par plus de 15 000 personnes. En ligne de mire, le Livret développement durable et solidaire (LDDS), réglementé par l’État et possédé par 24 millions de Français. Malgré le nom de ce livret, l’épargne qui y est déposée n’est dirigée vers des projets écologiques qu’à hauteur de 10 % du montant déposé et seuls 5 % vers l’économie sociale et solidaire (ESS). Outre cet exemple, de nombreux produits « d’épargne verte » ont récemment fait irruption sur le marché. Ils cherchent à se distinguer en affirmant prendre en compte d’autres données que la rentabilité financière. Ils s’appuient sur des évaluations établies par des agences de notation privées à partir des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Seulement, à en croire différents professionnels du secteur, ce système pèche par l’absence de référentiel commun et une méthodologie souvent opaque.   Lire la suite de l’article sur Reporterre.

octobre 2021

Le Monde

La BCE alerte : ne pas agir pour le climat pourrait laminer l’économie européenne La Banque centrale européenne (BCE) a publié, mercredi 22 septembre, les résultats de son premier stress test climatique. Sans mesures fortes, le PIB pourrait être, en 2100, de 10 % inférieur à ce qu’il serait dans un scénario de transition ordonnée.

Le rapport est technique, mais la Banque centrale européenne (BCE) adresse aux gouvernements un message éminemment politique, les pressant d’agir au plus vite pour enclencher la transition vers une économie zéro carbone. L’institution de Francfort a publié, mercredi 22 septembre, les résultats de son tout premier stress test climatique appliqué à l’économie européenne. L’exercice consistait à tester l’impact du changement climatique sur plus de quatre millions d’entreprises dans le monde et sur 1 600 banques de la zone euro. La conclusion en est qu’« il est essentiel d’opérer une transition précoce et progressive, afin de pouvoir atténuer le coût de la transition verte et l’impact futur des catastrophes naturelles », a déclaré Luis de Guindos, vice-président de la BCE, dans un communiqué accompagnant la publication de l’étude. Deux risques ont particulièrement été identifiés. Le premier est physique, lié à l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des catastrophes naturelles. Les usines de production situées dans des zones exposées aux risques naturels, par exemple près des rivières ou en bord de mer, et donc sujettes aux inondations, pourraient alors subir des dommages importants. « Ces dommages pourraient interrompre le processus de production à court terme et potentiellement conduire à la faillite de l’entreprise à plus long terme », note la banque centrale. Le second consiste en un risque de transition, celui du coût de l’introduction de politiques coercitives pour réduire les émissions de CO2, en particulier pour certaines industries fortement émettrices. Ces industries carbonées (exploitation minière, extraction de combustibles fossiles, métallurgie, etc.) devraient supporter des charges considérables pour réduire ces émissions, « ce qui augmenterait leur probabilité de défaillance à court ou moyen terme », souligne la BCE. Lire la suite de l’article sur Le Monde.

septembre 2021

Alternative Économiques

La garantie d’emploi, l’arme fatale contre le chômage ? Déjà testée dans plusieurs pays, la garantie d’emploi universelle pourrait être un outil efficace contre le chômage et la pauvreté, notamment en Europe et aux Etats-Unis.

Il ne sature pas les services de réanimation et n’appelle pas de mesures de confinement, pourtant le chômage agit dans le monde à la manière d’une épidémie silencieuse, causant des dégâts sévères à la fois sur ceux qui en sont victimes et sur les tissus sociaux plus largement. Or, contre le chômage, on n’a pas tout essayé. Voire, on l’a accepté comme un rouage essentiel du capitalisme, ainsi que l’a théorisé Karl Marx pour qui les effectifs de chômeurs constituent une armée de réserve industrielle. A l’occasion de la crise sanitaire, la montée en flèche du chômage a été évitée en Europe grâce à l’utilisation massive du mécanisme de chômage partiel qui avait déjà fait ses preuves en Allemagne lors de la crise financière de 2008. Après avoir bondi aux Etats-Unis au début de la crise du Covid, le chômage reflue désormais, porté entre autres par les décisions de relance de Joe Biden. Mais le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu : son spectre plane encore sur l’économie mondiale, en particulier sur les pays les moins avancés et les populations les plus fragiles où qu’elles soient, à savoir les jeunes, les travailleurs peu qualifiés et les femmes.   Lire la suite de l’article sur Alternative Économiques.

septembre 2021

Capital

Faut-il davantage réguler l’usage des cryptomonnaies ? En six mois, le nombre d’utilisateurs des cryptomonnaies a doublé, atteignant 221 millions en juin 2021. Reste que beaucoup critiquent l’absence d’une régulation pour encadrer davantage l’utilisation de cryptoactifs. Pour mieux comprendre les enjeux de cette régulation, Capital.fr a reçu deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Ce point semble faire consensus entre les deux experts. L’un, Romain Saguy parle au nom de son entreprise, Coinhouse, en affirmant que “depuis 2017, Coinhouse appelle le régulateur français à créer une loi et réguler les acteurs de ce secteur”. En face, Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau, est plutôt partisan de la règle suivante : “pour les mêmes risques et usages, une même régulation”, autrement dit il prône l’application d’une même règle, que la monnaie soit numérique ou fiduciaire. Romain Saguy juge la régulation “fondamentale si on veut démocratiser l’accès aux cryptomonnaies”. Il appelle même de ses vœux “une régulation européenne”, en rappelant que la Commission européenne travaille d’ores et déjà sur le projet MiCA. Cette régulation répondrait à plusieurs enjeux dont le premier reste la protection des épargnants, un point qui fait consensus entre les deux experts. « Il faudrait un Visa de l’AMF pour l’introduction de chaque nouveau crypto actif sur le marché”, suggère ainsi Nicolas Dufrêne. Ce dernier ajoute qu’il est également essentiel d’ “empêcher les institutions financières de jouer sur l’effet de levier”. La régulation semble donc primordiale mais “il ne faut pas remettre en question les innovations qu’apportent les cryptomonnaies”, alerte toutefois Romain Saguy. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau. Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?

août 2021

Capital

Faut-il investir dans les cryptomonnaies ? Investir ou non, c’est la grande question autour des cryptomonnaies, qui restent des actifs très volatils. Pour mieux comprendre les enjeux de l’investissement en crypto actifs, Capital.fr a reçu deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Pour Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse, investir dans les cryptomonnaies apparaît comme une évidence, “aujourd’hui, une épargne bien gérée intègre forcément des cryptomonnaies”, assure-t-il. Mais il avance trois grandes règles primordiales à appliquer pour un investissement serein. La première, “ne pas investir plus que ce que vous êtes capable de perdre”. Autrement dit, explique-t-il, il s’agit généralement de “10 à 15% de votre patrimoine net”. Autre point important : investir sur le temps long. Romain Saguy rappelle en effet que “la volatilité s’efface à long terme”. De fait, il estime “essentiel d’investir sur au moins 3 ans”. Reste que pour le directeur de l’Institut Rousseau, Nicolas Dufrêne, “beaucoup de personnes se font ruiner dans ces mouvements brutaux d’extrême volatilité”. A l’en croire, “seuls ceux qui possèdent une surface financière qui leur permet de rester accrochés au marché, tirent leur épingle du jeu”. Romain Saguy insiste également sur la pertinence “des actifs sur lesquels se positionner” : “Bitcoin et Ethereum sont des fondamentaux”, rappelle-t-il ainsi. Pour les projets plus jeunes et plus risqués en revanche, il conseille de “parler à des experts ou de se faire accompagner”, car “il faut comprendre cet écosystème” pour pouvoir y investir, selon lui. D’autant que, selon Nicolas Dufrêne, “le cours du Bitcoin entraîne le cours de tous les autres crypto actifs”, ce qui signifie que “le marché n’est pas encore mature” puisque son évolution est très dépendante de celle du Bitcoin pour l’essentiel, conclut-il. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau. Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?

août 2021

Usbek & Rica

Comment financer dès maintenant une politique ambitieuse de reconstruction écologique ? Un panorama proposé par Nicolas Dufrêne

Face à la catastrophe climatique déjà en cours, le temps n’est plus aux discours mais à l’action. Dans cette tribune pour Usbek & Rica, Nicolas Dufrêne, haut fonctionnaire, économiste et directeur de l’Institut Rousseau, dresse un panorama de mesures politiques concrètes actionnables dès maintenant pour accélérer la transition écologique de la France. Si l’importance cruciale de la reconstruction écologique de nos sociétés fait l’objet d’un large consensus, son financement continue de poser problème. Le rapport du groupe international d’experts sur le climat (GIEC), rendu public ce 10 août 2021, vient pourtant de nous rappeler l’urgence à agir. Il confirme sans équivoque que les activités humaines sont à l’origine du changement climatique et que certains effets, comme la montée du niveau des océans et la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes, sont d’ores et déjà irréversibles. Il reste cependant possible de les limiter et de repenser en profondeur notre manière d’habiter la Terre. Mais plus nous voulons protéger la planète et les humains, plus nous devons investir. La Cour des comptes européenne estime ainsi que la reconversion écologique de l’économie nécessitera un investissement annuel de 1 115 milliards d’euros entre 2021 et 2030, soit au moins 300 milliards d’euros de plus par an que ce qui se fait actuellement. Nous sommes très loin du compte. Sortir de l’illusion de la finance « verte » comme solution miracle Il est par ailleurs illusoire de compter sur la finance dite « verte » pour réussir à mobiliser de telles sommes, notamment car beaucoup d’investissements indispensables n’ont pas de rentabilité financière immédiate ou même lointaines (pensons par exemple à l’entretien des forêts et des zones humides). Ces investissements devront donc en grande partie être assumés par la sphère publique. Mais comment faire quand nos États et gouvernements semblent pétrifiés, contre toute évidence, à l’évocation de la dette publique et des dépenses publiques ? Le « quoi qu’il en coûte » n’a en effet pas empêché le Gouvernement français de remettre à la Commission européenne sa stratégie de finances publiques pour repasser sous la barre de 3 % de déficit public en 2027 alors qu’Emmanuel Macron lui-même avait déclaré que les critères de Maastricht étaient obsolètes et contre-productifs. Il est donc urgent de faire autrement. Il faut pour cela sortir des sentiers battus. C’est ce à quoi s’est employé l’Institut Rousseau dans une note parue en mars 2020 mais qui conserve toute sa pertinence à l’heure actuelle puisque les solutions proposées alors ne sont toujours pas mises en œuvre, ou très partiellement. Ces solutions reposent sur une vision différente de la politique économique, dans ses différents volets budgétaires, monétaires et fiscaux. Il convient d’abord prendre en compte le fait que toutes les estimations donnent un besoin d’investissements annuels supplémentaires de 50 et 100 milliards d’euros pour financer pleinement la reconstruction écologique en France (soit deux à trois la totalité du budget consacré à la défense nationale). Par exemple, un plan ambitieux de rénovation énergétique complète de 500 000 logements par an, dont nous sommes très éloignés actuellement, coûterait à lui seul environ 25 milliards d’euros par an. En Europe, la Commission européenne estime que les investissements supplémentaires devraient représenter au moins 260 milliards d’euros par an. Utiliser enfin l’arme monétaire Pour parvenir à mobiliser de telles sommes, un des moyens les plus puissants, mais aussi des plus tabous, serait d’utiliser l’arme monétaire. Or, le cadre institutionnel européen, et notamment l’indépendance et la soi-disant « neutralité » de la banque centrale, conduit aujourd’hui à nous priver de cette arme. En s’efforçant de rester neutre dans ses interventions, c’est-à-dire de reproduire la configuration du marché sans chercher à le modifier, la BCE est amenée à reproduire les défauts du marché, voire à les entretenir. Cela la conduit à financer davantage les activités polluantes que les activités vertes lors de ses opérations de refinancement ou d’achats d’actif. Malheureusement, la récente revue de politique monétaire de la BCE, qui aurait pu représenter un tournant majeur en ce domaine, n’a finalement pas choisi d’abandonner ce principe néfaste. Pourtant les avancées en matière d’élaboration d’une taxonomie européenne auraient pu permettre d’instaurer un dispositif de décote lors du refinancement accordé aux banques, ou lors de ses opérations d’achat d’actifs, concernant les titres financiers représentatifs d’activités contraires aux objectifs de l’accord de Paris.   Lire l’article complet sur Usbek & Rica.

août 2021

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