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Le laboratoire d’idées de la reconstruction écologique et républicaine

Sommaire

    Road to Net Zero

    Les investissements nécessaires à l’atteinte de la neutralité carbone

    Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050, l’Europe doit sans attendre placer l’équivalent de 2,3 % du PIB européen dans des investissements verts supplémentaires. A titre de comparaison, cela représente la moitié des coûts d’importation d’énergies fossiles de l’Union Européenne en 2022.

    Les investissements publics, en particulier, doivent être doublés, à 510 milliards d’euros par an. Pour cela, il faut exclure ces investissements verts (rénovation des bâtiments, développement de transports en commun….) des règles budgétaires européennes.

    Dans son étude intitulée Road to Net Zero, l’Institut Rousseau a réuni plus de 150 chercheurs et experts de toute l’Europe pour évaluer les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de l’Europe d’ici 2050.

    Sept grands pays sont analysés en détail : la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède (soit trois quarts du PIB de l’UE-27 et des émissions territoriales).

    L’équipe de recherche a analysé 37 leviers de décarbonisation et plus de 70 politiques publiques. Tous les résultats de la modélisation (réductions d’émissions, investissements publics et privés et investissements supplémentaires) sont calculés à la fois à l’échelle du pays (pour chacun des 7 pays) et à l’échelle de l’UE-27.

    Couverture du rapport complet de Janvier 2024


    Le rapport complet


    Téléchargez notre rapport complet sur les investissements nécessaires à l’échelle européenne pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

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    Couverture du résumé exécutif de Janvier 2024


    Le résumé exécutif


    Téléchargez la synthèse sur les enjeux et investissements nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2050.


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    Couverture de l'annexe méthodologique de Janvier 2024


    L'annexe méthodologique


    Téléchargez l’annexe méthodologique de l’étude de l’Institut Rousseau, Road To Net Zéro.



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    Cette étude fournit un niveau de détail inédit sur l’ensemble des investissements supplémentaires nécessaires, notamment dans le secteur public. Elle montre qu’investir dans la transition écologique est un choix économique rationnel, à un coût inférieur à ce que les États membres de l’UE ont dépensé pour la reprise post-Covid et aux subventions distribuées aux énergies fossiles. Nous avons un choix devant nous. Soit nous n'atteignons pas nos objectifs climatiques, nous ouvrirons la voie à un avenir très incertain et nous continuons à dépenser le double de l’argent nécessaire à la transition pour importer des énergies fossiles. Soit nous faisons le choix de la planification responsable, qui va créer des centaines de milliers d’emplois en Europe, améliorer le pouvoir d’achat des Européens à court-terme mais aussi améliorer notre souveraineté et notre balance commerciale.

    Il est temps que les gouvernements européens passent aux actes et accordent la priorité à l'investissement public pour répondre à la transition écologique. Cette étude offre pour la première fois un chiffre précis, plutôt qu'une simple estimation, sur les investissements supplémentaires nécessaires pour la transition écologique. Elle montre clairement que nous devons augmenter et réorienter les investissements actuels à travers l'Europe, sinon nous resterons bien en deçà de nos objectifs climatiques.

    La transition écologique est le ticket gagnant pour l'Europe. L'étude de l'Institut Rousseau met en lumière le coût des dépenses publiques liées à ce ticket, tout en soulignant qu'une grande partie de l'argent est déjà disponible et peut être détournée des postes inefficaces, comme les subventions aux énergies fossiles. Étant donné ce que les citoyens et les entreprises européennes ont à gagner, la réponse correcte à ce difficile choix stratégique d'allocation des finances publiques est évidente.

    Déverrouiller les investissements bas-carbone est une décision stratégique, et non un fardeau financier. Non seulement cela évitera les coûts à long terme résultant de l'inaction, mais cela renforcera également notre sécurité économique en réduisant notre dépendance aux importations de gaz et de pétrole, et en créant des centaines de milliers d'emplois grâce à la réindustrialisation de l'économie. L'Europe vient de terminer récemment un mandat axé sur l'adoption de la plus grande série de lois sur le ‘zéro émission nette’ au monde. Il est maintenant temps de concrétiser ces lois grâce à un solide programme d'investissement.

    Face à une crise climatique croissante, à des tensions géopolitiques croissantes et à la désindustrialisation, l'Europe se trouve victime de blessures économiques auto-infligées. Des coupes budgétaires inutiles affaiblissent les bases mêmes de nos économies et signifient que les gouvernements ont moins de moyens pour investir dans une économie plus forte et plus résiliente. Pire encore, les coupes budgétaires ne garantissent pas la réduction de la dette, car elles ralentissent la croissance et contribuent à des sous-investissements en vue de crises futures coûteuses mais évitables. Au lieu de cela, effectuer les investissements publics nécessaires nous permettra de construire un avenir prospère dans les limites planétaires.

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