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Le laboratoire d’idées de la reconstruction écologique et républicaine

Presse

Capital

Les cryptomonnaies sont-elles risquées ? Entre manque de traçabilité, piratages informatiques et dérives illégales, les risques liés aux cryptomonnaies ne cessent d’être évoqués. Pour en débattre et mieux saisir les doutes suscités par les crypto-actifs, Capital.fr a reçu deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Au sujet des cryptomonnaies, “tout dépend des risques dont on parle”, soutient Romain Saguy, le directeur marketing et commercial de Coinhouse. A l’en croire, il y a bel et bien un risque financier en raison de “l’évolution brutale des prix et et de la volatilité”. Néanmoins, sur le sujet du risque technologique, Romain Saguy assure que “le réseau Bitcoin est beaucoup plus résilient que les systèmes bancaires traditionnels”. Par ailleurs, dans certains pays ayant vu leur monnaie nationale perdre fortement de sa valeur, le Bitcoin fait figure de bon élève : “un actif numérique comme le Bitcoin est un placement plus sûr, quand bien même il est volatil”, juge ainsi Romain Saguy. Pour Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau, il existe cependant de nombreux risques liés à l’usage de cryptomonnaies, dont le plus important reste celui de la garantie, “il y a un risque général qui est le risque de l’absence de prêteur en dernier ressort, les personnes qui investissent sont donc livrées à elles-mêmes”, constate-t-il. De même, il existe des risques “de participer au financement d’activités parfois illégales” ou encore “liés à l’exploitation de failles informatiques”, explique le directeur de l’institut Rousseau. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau. Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?

août 2021

Capital

Les cryptomonnaies consomment-elles trop d’énergie ? Face à l’essor des cryptomonnaies, la question environnementale autour de leur consommation énergétique suscite de plus en plus d’interrogations. Les cryptomonnaies consomment-elles vraiment trop d’énergie ? Pour y répondre, le Débat Capital a reçu deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Pour Romain Saguy, le directeur marketing et commercial de Coinhouse, “il y a trois questions autour de l’écologie pour les cryptomonnaies : combien, comment et pour quoi faire”. Sur le premier point, Romain Saguy rappelle qu’une étude montre que “le réseau Bitcoin consomme 4 fois moins d’électricité que les appareils électriques en veille dans les ménages américains”. Un constat à rebourd des observations de Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau, qui qualifie volontiers la consommation énergétique du Bitcoin de “complètement folle”. Pour parvenir à ce résultat, Nicolas Dufrêne s’appuie sur une étude de l’Institut Rousseau, révélant que “la consommation du Bitcoin est aujourd’hui de 128 tWh”. Selon l’expert, “c’est l’équivalent de pays comme la Norvège, la Nouvelle-Zélande ou l’Argentine” et c’est même “10 fois plus d’énergie que Google (12 tWh) n’en consomme sur l’ensemble de la planète”. De son côté, Romain Saguy cite une étude de Cambridge parue en septembre 2020 qui estime à “40% la consommation électrique du Bitcoin réalisée avec des énergies renouvelables”. Et le directeur marketing de Coinhouse de faire le lien : “ce pourcentage s’élève à 15% pour le mix énergétique moyen de notre économie”, compare-t-il. Pour lui, l’essentiel de la question porte donc sur les moyens pour réduire cet impact et sur la remise en cause de notre système : “le défi de Bitcoin et Ethereum est d’arriver à remplacer des activités traditionnelles en les transposant sur l’écosystème décentralisé”, explique-t-il en rappelant également que le deuxième crypto actif, Ethereum, “va basculer vers un système à preuve d’enjeu”. Un système “moins énergivore” selon Nicolas Dufrêne qui déplore tout de même, “le désastre écologique est certain”. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau. Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?

août 2021

Capital

Cryptomonnaies : pari d’un jour ou monnaie d’avenir ? Alors que le monde des cryptomonnaies est en plein essor, plusieurs questions se posent : peuvent-elles devenir des monnaies durables ou sont-elles au contraire vouées à disparaître ? Pour y répondre, Capital a rencontré deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Sur cette question, “on ne peut pas parler des cryptomonnaies de manière générale”, explique Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse. D’après ce dernier, “99% des 10 000 crypto actifs en circulation ne sont pas intéressants” car il s’agit de « projets trop jeunes”. Sur la centaine qui restent, deux “sont clairement des projets d’avenir” estime Romain Saguy, “Bitcoin et Ethereum, il y a une forte probabilité qu’elles soient encore là dans 5 ou 10 ans et qu’elles aient pris de la valeur”, développe-t-il. Le reste est rattaché à des “projets pouvant avoir des potentiels extrêmement intéressants mais qu’il faut plutôt considérer comme des start-ups”, souligne-t-il. Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau, distingue lui aussi différents types de crypto actifs. Pour lui, il existe ceux “qui répondent à un besoin spécifique”, “ces crypto actifs peuvent s’insérer dans le système financier et avoir un avenir”, juge-t-il. Le problème concernerait plus particulièrement “les crypto actifs à visée monétaire globale” selon le directeur de l’Institut Rousseau qui cite le Bitcoin ou le Diem de Facebook pour l’illustrer. Il rappelle que ces derniers posent plusieurs problèmes “de souveraineté monétaire, de création monétaire et de régulation financière”. Au total, “je ne pense pas qu’ils aient un avenir”, juge Nicolas Dufrêne. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau. Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?

août 2021

Capital

Faut-il se méfier des cryptomonnaies ? Fin juin, la Banque de France appelait à réguler le monde des cryptomonnaies afin d’éviter tout affaiblissement de l’Euro. Risques de piratage informatique, volatilité extrême, dérives illégales ou encore manque de transparence, ces nouveaux actifs soulèvent de nombreuses questions. Pour y répondre et savoir s’il faut investir dans les cryptoactifs, Capital.fr a interrogé deux experts : Romain Saguy et Nicolas Dufrêne.

Une perte de souveraineté de l’Euro, c’est la crainte du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Mais avoir cette crainte, c’est d’ores et déjà considérer les crypto-monnaies comme des monnaies d’avenir. Or, selon le directeur marketing et commercial de chez Coinhouse, Romain Saguy, “le Bitcoin et Ethereum sont clairement des projets d’avenir”. “D’autres projets peuvent avoir un potentiel intéressant, estime-t-il, mais il faut plutôt les considérer comme des start-ups”. Au contraire, pour le directeur de l’Institut Rousseau, Nicolas Dufrêne, “les crypto actifs qui ont une visée monétaire globale, comme le Bitcoin ou le Diem de Facebook, n’ont pas d’avenir”, juge-t-il. Ces mêmes crypto actifs ont un grand intérêt selon Romain Saguy, en particulier “pour des pays qui ont vu leur monnaie nationale perdre fortement de sa valeur, un actif numérique comme le Bitcoin est un placement plus sûr, quand bien même il est volatil”. Nicolas Dufrêne énumère quant à lui les nombreux risques liés aux cryptomonnaies : exploitation de failles informatiques, absence de prêteur en dernier ressort et financement d’activités illégales. Des risques réels et conséquents mais pas de quoi inquiéter Romain Saguy. A l’en croire, “aujourd’hui, une épargne bien gérée intègre forcément des cryptomonnaies », tout en rappelant que “la volatilité s’efface à long terme”. Reste que pour Nicolas Dufrêne, “beaucoup de personnes se font ruiner dans ces mouvements brutaux d’extrême volatilité”. Romain Saguy estime au contraire qu’“il est inconcevable de ne pas aller bénéficier de ces actifs-là à l’heure actuelle”. Un avis que ne partage pas du tout Nicolas Dufrêne qui appelle davantage à la prudence dans la mesure où, martèle-t-il, “le marché n’est pas mature” Face à toutes ces questions, une solution : la régulation. Un point qui fait consensus pour les deux experts qui s’accordent à dire qu’une régulation stricte est nécessaire pour “protéger les épargnants”. Romain Saguy tempère, “il faut que les cryptomonnaies intègrent la régulation traditionnelle mais sans remettre en question les innovations qu’elles apportent”, conclue-t-il. Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau.

août 2021

Forbes

Urgence ! Orientons les investissements publics et privés vers les futurs champions européens du numérique Opinion

Avec plus d’une vingtaine de leaders d’opinion européens du numérique, je [Luc Bretones] lançais il y a près d’un an le club IT50+ (www.IT50plus.com). Les signataires ont décidé de dire stop à la mort de l’écosystème IT innovant en Europe par le monopole des approvisionnements IT des entreprises et institutions européennes auprès de quelques géants non européens. Engageons les investissements numériques issus de nos impôts à plus de 50% vers des acteurs innovants français et européens Nous proposons un engagement simple : “Afin de permettre l’innovation technologique européenne et de développer une vraie diversité numérique tant au niveau de l’infrastructure que des plateformes logicielles, je m’engage, en tant qu’organisation ou dirigeant, à investir plus de 50 % de tout nouveau budget IT (périmètre logiciel, service, cloud et télécom) d’investissement ou de fonctionnement auprès d’acteurs français ou européens et ce, à échéance des engagements en cours et au plus tard dans les 3 ans”. Le secteur privé est en droit de demander a minima un engagement équivalent par le secteur public qui devrait être exemplaire en la matière. Mais comment en est-on arrivé à un tel désert d’innovation numérique en Europe ? Quand les GAFAM interrogent l’administration américaine elle-même Joe Biden vient de nommer Lina Khan, auteure de l’étude Amazon’s Antitrust Paradox, à la tête de la Federal Trade Commission et Tim Wu, spécialiste des questions de neutralité du réseau, au Conseil économique national pour les questions de politique antitrust. Comme le remarque Ophélie Coelho, membre à l’Institut Rousseau du conseil scientifique sur les questions relatives à la géopolitique du numérique, dans son dossier “Les Etats-Unis, les big techs et le reste du monde..”, le ton est donné ! Et ce, dans la continuité “d’un rapport important de la sous-commission antitrust de la Chambre des représentants d’octobre 2020, qui portait sur l’abus de position dominante des entreprises Amazon, Apple, Facebook et Google. Ce document dresse un portrait sévère de l’action de la FTC et du ministère de la Justice, administrations clés de la politique antitrust, en les accusant d’avoir laissé les géants Amazon, Apple, Facebook et Google réaliser plus de 500 acquisitions d’entreprises depuis 1998”. Le pentagone lui-même s’inquiète plus récemment d’une dépendance trop forte vis à vis d’un des ces acteurs de l’oligopole numérique mondial. Il vient en effet de remettre en question le contrat historique de 10 milliards de dollars qu’il avait décidé de confier à Microsoft pour gérer l’ensemble de ses données dans une structure cloud. Ce contrat initialement nommé JEDI pour “Joint Enterprise Defense Infrastructure” a été rebaptisé JWCC pour “Joint Warfighter Cloud Capability” et prévoit désormais l’intervention de différents fournisseurs au lieu d’un seul. Il faut comprendre au moins deux – probablement deux – intégrant Amazon – AWS – l’autre “usual suspect”, grand concurrent de Microsoft sur le marché des infrastructures cloud. Ce scénario répartit la dépendance non plus sur un acteur de l’oligopole mais deux, Amazon ayant connu les foudres de l’administration Trump, cible des analyses politiques du Washington Post, propriété de Jeff Bezos. La collusion entre l’administration américaine et l’oligopole GAFAM s’est considérablement renforcée sur les dix dernières années, la première infrastructure numérique d’intelligence économique mondiale étant désormais portée par les économies d’échelle planétaires de ces acteurs. Le résultat d’une performance symbiotique où la Défense américaine – DOD, Department of Defense – a remarquablement œuvré pour faire émerger ses géants nationaux – comprendre continentaux – de l’internet. Une fois la sélection par la compétition privée opérée, les meilleures de ces licornes sont devenues des titans alliant capacité de recherche incomparable (de l’ordre de 10% ou plus du CA contre moins de 5% pour les leaders IT européens) et obsession de rachat des principaux succès émergents dans leur domaine de marché. Les barrières à l’entrée de la compétition se sont dressées à grande vitesse alors que l’Union Européenne ouvrait largement son marché à des acteurs aux coûts marginaux devenus très bas. L’obsession consumériste de l’Europe a largement participé à un marché asymétrique propice aux parts de marchés staliniennes des GAFAM sur le vieux continent mais aussi aux rachats massifs des fleurons de l’innovation locale par les géants américains dans un premier temps puis également chinois dans un second. Des acquisitions qui viennent soit compléter un spectre de compétences ou de technologies, soit éteindre une concurrence encombrante. Cette concentration d’expertise a permis à son tour le développement d’écosystèmes uniques dans le monde, notamment dans la Silicon valley. Lire l’article complet sur Forbes.

juillet 2021

Revue Banque

Deux propositions pour hisser la politique monétaire à la hauteur du défi écologique

La Banque Centrale Européenne devrait dépasser la doctrine de la neutralité monétaire et aller bien plus loin que l’intégration du climat comme risque financier dans sa prise en compte de la transition. L’Institut Rousseau propose deux mesures ayant une portée plus concrète en faveur de l’investissement dans la reconstruction écologique. Le 3 mars 2021, M. Sunak, le Chancelier de l’Échiquier britannique, a annoncé que le mandat de la Banque d’Angleterre (BoE) serait modifié pour inclure explicitement la durabilité et la compatibilité avec l’objectif britannique d’atteinte de la neutralité carbone. Comme souvent, la BoE se montre pionnière en matière de politique monétaire. Certes, la Banque Centrale Européenne (BCE) commence à reconnaître, le plus souvent de manière implicite, que le climat peut faire partie de son mandat.   Lire l’article complet sur La Revue Banque.

juin 2021

Novethic

Le pouvoir écologique de la finance verte est-il un mirage ?

Une étude et un livre alertent sur la capacité de la finance verte à réorienter durablement et efficacement le secteur financier vers des modèles plus protecteurs de l’environnement. Les ONG Reclaim Finance et les Amis de la Terre alertent sur l’exposition aux énergies fossiles des onze plus grandes banques européennes susceptible de déclencher une crise financière. De leur côté Alain Grandjean et Julien Lefournier cosignent « ’L’illusion de la finance verte » et expliquent qu’elle pourrait coûter très cher à la planète. L’euphorie, née en 2015 avec l’Accord de Paris, où chaque semaine amenait un nouvel engagement d’une banque ou d’un assureur à financer la lutte contre le changement climatique, se dissipe. En 2021, les bilans dressés par plusieurs acteurs, parties prenantes de ce mouvement inédit ne sont pas très brillants. Gael Giraud, directeur de recherche au CNRS, qui a préfacé « L’Illusion de la finance verte » signée par Alain Grandjean, économiste et membre du Haut Conseil pour le climat, et Julien Lefournier, ancien banquier, interroge « Comment les acteurs financiers pourraient-ils, d’une part, maximiser le rendement de leurs investissements et de l’autre accepter de le réduire pour limiter la dérive climatique, dépolluer nos rivières ou rendre l’air respirable ? ». Ce livre, ardu pour ceux qui ne sont pas familiers des mécanismes financiers, explique que les investissements vraiment verts qui amèneraient une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre ne peuvent pas correspondre aux critères de rentabilité du secteur financier. Ils nécessitent des investissements colossaux dont les bénéfices financiers sont lointains et hypothétiques. Alain Grandjean et Julien Lefournier concluent de leur analyse que « si à l’entrée du système on a des milliards verdis, il n’y a rien à la sortie car, en ouvrant la boîte opaque de la finance verte, on constate que son fonctionnement interne est le même que celui de la finance traditionnelle ». Cela veut dire que, par nature, la finance ne peut pas se doter d’objectifs environnementaux qui l’emporteraient sur les dimensions financières.   Lire l’article complet sur Novethic.  

juin 2021

Usbek & Rica

ORTF : « La nature, c’est 3,8 milliards d’années de R&D » Émission

Mercredi 9 juin à 17 heures avait lieu le deuxième épisode de notre nouvelle émission ORTF – On the road to the future ! Après avoir parlé de l’héritage des Lumières et des bunkers, nous nous sommes penchés sur l’un des grands dossiers du nouveau numéro de notre magazine : la géo-ingénierie. Avec nous pour en parler : Pierre Gilbert, prospectiviste climatique à l’Institut Rousseau et auteur de « Géomimétisme, réguler le changement climatique grâce à la nature ». Faut-il manipuler le climat à l’heure où celui-ci se dérègle comme jamais ? C’est la question que nous nous sommes posés dans notre émission live ORTF en compagnie de Pierre Gilbert, chercheur à l’institut Rousseau (ainsi que dans notre magazine). Modifier le cycle des pluies pour faire pleuvoir, détourner les rayons du soleil grâce à des miroirs minuscules : est-ce bien raisonnable ? Pierre Gilbert plaide plutôt pour le « géo-mimétisme », une solution qui propose d’absorber le CO2 en s’appuyant sur la biodiversité. Voir l’émission complète sur YouTube.

juin 2021

Capital

Crédit agricole, Société générale… nos banques mises en danger par une transition climatique trop rapide ?

Alors que les fonds propres des grandes banques européennes représentent presque la valeur totale de leurs actifs liés à l’exploration, l’extraction et la distribution des énergies fossiles, une transition climatique trop rapide mettrait leurs bilans à rude épreuve, alertent des ONG. Crédit agricole, Société générale et BNP Paribas sont-elles en danger ? Les banques européennes apparaissent vulnérables en cas de transition énergétique rapide, alertent des ONG. Dans un rapport publié jeudi, Les Amis de la Terre, Reclaim Finance et l’Institut Rousseau estiment que les onze plus grandes banques européennes ont accumulé 532 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles, soit 95% de leurs fonds propres destinés à servir de filet de sécurité en cas de turbulences. Ainsi, les établissements « seraient en difficulté en cas de chute rapide de la valeur de ces actifs », ce qui, selon les auteurs du rapport, pourrait arriver car « la fin de notre addiction aux énergies fossiles signifiera tôt ou tard que les actifs financiers associés aux fossiles perdront toute valeur marchande ». Si les actifs fossiles de l’espagnole Santander représentent 68% de ses fonds propres, ils montent jusqu’à 131% pour Crédit Agricole. « Dans l’éventualité où les actifs liés aux énergies fossiles perdaient 80% de leur valeur, en cas de transition verte accélérée et à l’instar des subprime en leur temps, le Crédit Agricole et la Société Générale ne disposeraient pas de fonds propres suffisants pour couvrir leurs pertes et les fonds propres des banques allemandes Deutsche Bank et Commerzbank seraient presque épuisés », alertent les ONG. Lire la suite sur Capital.  

juin 2021

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