La détention de la dette publique par des investisseurs étrangers fragilise la souveraineté de l’État émetteur, car il est conduit à modifier ses politiques budgétaires pour satisfaire un « consensus » international. Cette situation pousse à s’interroger, notamment en France, sur une renationalisation partielle de la dette publique.
Dans le contexte de crise sanitaire, la France, à l’instar des autres États membres de l’Union européenne, fait face à une hausse majeure de son endettement public. Le niveau de la dette atteignait ainsi 2 650 milliards d’euros fin 2020, soit une augmentation de 9 % en un an. Cet endettement supplémentaire a principalement été utilisé dans une optique défensive pour compenser des pertes de revenus et faire face aux dépenses sociales.
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