La Banque Centrale Européenne devrait dépasser la doctrine de la neutralité monétaire et aller bien plus loin que l’intégration du climat comme risque financier dans sa prise en compte de la transition. L’Institut Rousseau propose deux mesures ayant une portée plus concrète en faveur de l’investissement dans la reconstruction écologique.
Le 3 mars 2021, M. Sunak, le Chancelier de l’Échiquier britannique, a annoncé que le mandat de la Banque d’Angleterre (BoE) serait modifié pour inclure explicitement la durabilité et la compatibilité avec l’objectif britannique d’atteinte de la neutralité carbone. Comme souvent, la BoE se montre pionnière en matière de politique monétaire. Certes, la Banque Centrale Européenne (BCE) commence à reconnaître, le plus souvent de manière implicite, que le climat peut faire partie de son mandat.