Sur cette question, “on ne peut pas parler des cryptomonnaies de manière générale”, explique Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse. D’après ce dernier, “99% des 10 000 crypto actifs en circulation ne sont pas intéressants” car il s’agit de « projets trop jeunes”. Sur la centaine qui restent, deux “sont clairement des projets d’avenir” estime Romain Saguy, “Bitcoin et Ethereum, il y a une forte probabilité qu’elles soient encore là dans 5 ou 10 ans et qu’elles aient pris de la valeur”, développe-t-il. Le reste est rattaché à des “projets pouvant avoir des potentiels extrêmement intéressants mais qu’il faut plutôt considérer comme des start-ups”, souligne-t-il.
Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau, distingue lui aussi différents types de crypto actifs. Pour lui, il existe ceux “qui répondent à un besoin spécifique”, “ces crypto actifs peuvent s’insérer dans le système financier et avoir un avenir”, juge-t-il. Le problème concernerait plus particulièrement “les crypto actifs à visée monétaire globale” selon le directeur de l’Institut Rousseau qui cite le Bitcoin ou le Diem de Facebook pour l’illustrer. Il rappelle que ces derniers posent plusieurs problèmes “de souveraineté monétaire, de création monétaire et de régulation financière”. Au total, “je ne pense pas qu’ils aient un avenir”, juge Nicolas Dufrêne.
Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du Débat Capital entre les deux spécialistes : Romain Saguy, directeur marketing et commercial chez Coinhouse et Nicolas Dufrêne, directeur de l’Institut Rousseau.
Pour voir le débat en entier : Faut-il se méfier des cryptomonnaies ?